Après la crise du Covid-19, les vacances sont de retour, mais elles ne sont pas de tout repos !
Entre les mouvements de grève des transports aériens et ferroviaires et la hausse des prix des autoroutes, partir en vacances va se révéler plus cher que prévu. Dans ce contexte d’inflation, Clément Beaune, le nouveau ministre des Transports demande aux sociétés autoroutières de « faire un geste » pour le pouvoir d’achat des ménages.
Pour la majorité des Français, il est l’heure de prendre la route des vacances, mais la chaleur va se ressentir aussi au niveau du coût… le portefeuille étant affecté par la flambée du prix du carburant et du prix des péages. Depuis 2021, leurs tarifs ont augmenté de 2% en moyenne. Vincent Delahaye, vice-président centriste du Sénat et rapporteur d’une commission d’enquête sur les concessions autoroutières tire la sonnette d’alarme : « Vous imaginez si l’inflation est de 5 à 6 % à la fin de l’année, les tarifs pourraient augmenter de 4 à 5 % en février prochain. C’est maintenant qu’il faut intervenir ». Un meilleur partage des recettes de péage entre actionnaires, État et automobilistes est nécessaire pour lutter contre l’inflation. Et pour cela, Clément Beaune souhaite réunir « tous les acteurs autour de la table pour réfléchir à des actions ». Il appelle les sociétés d’autoroutes à « faire un geste » et à devenir force de proposition.
Total Energies a déjà mis en place une réduction de 12 centimes d’euros par litre de carburant dans ses stations situées sur des aires d’autoroutes, et ce jusqu’au 31 août. Cette promotion vient se cumuler à l’aide gouvernementale de 18 centimes, qui, prévue initialement jusqu’à fin aout, sera prolongée jusqu’à la fin du mois de septembre. De quoi donner du répit, mais non une solution durable, aux automobilistes.
